- NUMBER ONE - #3 "SUPERNATURAL"
Hey les sériephiles ! Aujourd’hui, on s’attaque à un gros morceau : Supernatural. Alors cette série, c’est quelque chose. Tout d’abord parce qu’elle est à l’antenne depuis 2005 : ce qui fait d’elle la plus longue série fantastique de l’histoire (il me semble). La série s’arrêtera après sa 15°saison en 2020, à la demande des acteurs. La fin étant proche et l’été pointant le bout de son nez, c’est le moment parfait pour commencer un marathon.
Mais de quoi est-ce que ça cause Supernatural (ou SPN pour les intimes). Deux frères, Sam et Dean Winchester, parcourent les États Unis en traquant démons, esprits et créatures surnaturelles en tout genre pour retrouver leur père et le démon qui a tué leur mère, alors qu’ils étaient enfants. Vous commencez à comprendre le principe : dans cette rubrique je ne parle que du pilot (je n’ai pas encore vu la suite de toute façon). Alors, ne perdons pas plus de temps… Pourquoi c’est bien Supernatural ?
Tout d’abord, parce que j’adore les séries fantastiques et que, depuis la fin de The Originals, TVD, Buffy ou Once Upon A Time (oui j’arriverai à la caser partout), je viens à manquer de ma dose hebdomadaire de vampires, sorcières et dragons… Ça m’a fait un bien fou de replonger dans cet univers que j’adore. Il est vrai qu’avec le temps, je suis de moins en moins friand de « teenager dramas », mais je trouve que dès son pilot, SPN nous plonge dans une atmosphère beaucoup sombre que ces collègues. J’ai même sursauté à certains moments. La scène d’introduction, très réussite, nous plonge la tête la première dans cette ambiance effrayante. La mise en scène est très maîtrisée. Je pense notamment aux plans dans l’escalier de la maison ; aux jeux de lumières, entre bleu, noir et rouge ; à de très belles trouvailles visuelles : les plans en contre-plongée avec la goutte de sang qui tombe du plafond sur le berceau. Ces aspects peuvent paraître clichés, mais il n’en est rien. Ils collent parfaitement avec le style de la série.
Ensuite, on ne peut pas passer à côté de la dynamique parfaite entre les deux protagonistes, interprétés par Jared Padalecki et Jensen Ackles. On sent, dès leur première apparition commune à l’écran, une très belle alchimie. On pourrait presque croire qu’ils sont frères à la ville comme à l’écran. C’est ce qui ressort le plus de ce premier épisode, l’alchimie. En plus ils sont beaux. Je ne boude pas mon plaisir, moi.
Malgré le fait que l’intrigue et le cadre soient très sombres, la série n’est pas dénudée d’humour, qui n’est pas sans me rappeler celui de Buffy. J’ai ri de bon cœur à plusieurs reprises. Petite liste non exhaustive des blagounettes qui m’ont fait rigoler : les références à X-Files, « It’s my high school locker-room’s code. », « Yes, my boobs. », « Dean : No chick talk. - Sam : Ok. Jerk. – Dean : Bitch ». Voilà, si vous avez vu le pilot, you know what I’m talking about.
Pour terminer sur une note plus *sérieuse* les thématiques abordées sont intéressantes. La famille et le deuil seront au cœur du récit. La musique est géniale (Gregg Allman, The Living Daylights, AC/DC…) Comment font-ils pour avoir les droits ? S’il fallait trouver un point négatif, je dirais que les FX ont un peu mal vieillis par moment, notamment sur la fin de l’épisode. Mais pour des FX d’une série de network de 2005, je trouve qu’ils sont plus réussis que ceux de la plupart des séries de The CW (oui les DC, je parle de vous).
Voilà pour cet article du pilote de Supernatural, qui était plus un petit debrief qu’un avis définitif, mais je n’exclus pas la possibilité d’en écrire un plus tard. Au moment où je termine d’écrire ces lignes, nous sommes le 21 juin 2019, et ce jour signe le début d’un road trip de 15 saisons et 327 épisodes à bord de la fameuse Chevrolet Impala noire avec les frères Winchester. J’espère que la série ne s’essoufflera pas trop, qu’elle restera divertissante, et que je serai toujours là et à jour pour voir le series final en direct en 2020. On se tient au courant sur Twitter (@theSeriesvore).
Bon visionnage, moi je pars chasser du démon !
