- LAST ONE #1 "JANE THE VIRGIN 5x18 CHAPTER 100"
Welcome back, friends ! This what you missed : il y a 5 ans, je me lançais dans une aventure tout droit sortie d'une telenovela : Jane The Virgin. Une jeune femme vierge, Jane, tombe enceinte après qu'on lui ait administré une insémination artificielle par erreur. Comme la plupart je pense, je ne m'attendais pas à tomber autant amoureux des (més)aventures de Jane Gloriana Villanueva. J'ai suivi assidûment cette histoire pendant 5 ans (plus d’un quart de ma vie quand même), et il y a quelques semaines, cette histoire a pris fin. Jane the Virgin s'est achevée après 100 épisodes magiques, drôles, émouvants, réconfortants et pleins (mais alors pleins) de rebondissements.
Je trouve que ce dernier épisode était assez unique en son genre. Alors que la plupart des séries profitent de leur dernier épisode pour mettre en scène un combat final, où la majorité du temps d'antenne est donnée à l'action (Buffy contre les vampires), JTV a préféré clore cette partie de son histoire dans l’épisode précédent (SPOILER) avec la mort de Sin Rostro, pour se concentrer sur les relations entre les personnages. Ce choix est risqué, mais logique : la série parle avant tout de la famille. Il est normal que ce thème soit au cœur du dénouement. Dans les premières minutes qui ont suivi ce visionnage, j'ai quand même pensé qu’il manquait un petit plus à ce series final, l'un de ces retournements de situation incroyables auxquels JTV nous avaient habitués. Je ne sais toujours pas lequel, peut-être concernant les parents de Rafael ou le retour d'un personnage secondaire pendant le mariage de Jane (mais bon, Rita Moreno y fait une apparition, de quoi je me plains ?). Mais, comme nous l'explique le narrateur (qui est, comme tout le monde l’avait compris, Mateo adulte, mais merci de nous l'avoir confirmé, c'est gentil) les telenovelas ont toujours une fin, une fin heureuse, qui s’achève souvent sur un mariage.
C'est le cas ici, permettant à la série un dernier coup d'œil à ses inspirations. Comme Once Upon A Time (je vous l'avais bien dit que la citerait dans tous mes articles), nous avons le droit à un parfait happy ending, où la #TeamRafael a dû être aux anges. Les scénaristes ont donc donné une fin heureuse à tous les personnages et c'est fort aimable de leur part après tout ce qu'ils ont traversé. Même Petra goûte au bonheur et ça, ça n’a pas de prix (#BestCharacterEver). La série m'a encore fait beaucoup rire comme elle sait si bien le faire à travers la scène du parking, du bus ou du marathon, et cela m'a rappelé tous les fous rires que j'ai pu avoir pendant 5 ans.
L'intrigue qui m'a le plus ému est sûrement celle de Xiomara, qui doit choisir entre rester à Miami auprès de sa famille ou poursuivre ses études d’infirmière à NY en suivant Rogelio De Le Vega. Celle-ci, sur les conseils de sa mère fait le choix de ne pas se laisser envahir par la peur et choisit de suivre son mari pour une nouvelle vie. Cette scène était tellement belle et montre à quel point ce personnage à mûrir. De plus (Attention : je vais parler de ma vie. Oui, encore.) je venais de vivre exactement la même scène il y a quelques jours avec ma mère pour décider si je devais poursuivre mes études près de chez moi ou partir vivre seul à Paris. Comme Xo, mes larmes ont coulé. La série prouve une nouvelle fois qu’elle sait maîtriser nos émotions et à quel point ses personnages sont bien écrits. J'ai aussi beaucoup apprécié le fait que l'on passe du temps avec le trio de femmes Villanueva, réunies sous le porche, pour pleurer et rire ensemble une dernière fois, alors que le soleil se lève sur la petite maison.
La cinquième et dernière saison de Jane The Virgin s’achève donc sur un épisode très réussi, riche en émotions et digne d'une vraie comédie romantique, avec tous les ingrédients qui font son charme : beaucoup d'humour, des intrigues funs et réconfortantes, des personnages terriblement attachants et touchants.
Dans son ensemble, la série a su se renouveler en proposant toujours des épisodes de qualité, sans temps mort et plein de rebondissements à vous en faire décrocher la mâchoire. Elle a abordé des thématiques parfois difficiles avec beaucoup de justesse (la parentalité, l'avortement, la sexualité, le cancer, l'immigration, la représentation de la communauté hispanique à la télévision). Je suis peut-être trop optimiste, mais j’espère que Jane The Virgin marquera la TV comme elle m'a marqué et qu’elle incitera ses héritières à repousser les limites comme elle a pu le faire. Maintenant, je vais essayer de noyer mon chagrin dans La Casa De Las Flores, en attendant la parution du nouveau livre de Jane Gloriana Villanueva.
