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 - NUMBER ONE - #12"STAR WARS THE MANDALORIAN, daft punk et droides

     Disney+ est lancé ! Pour convaincre ses abonnés, la nouvelle plateforme de streaming propose notamment deux séries inédites : High School Musical The Musical The Series (ma critique est déjà en ligne, juste ici) et Star Wars : The Mandalorian. Très attendu du public et des fans, que vaut le premier épisode de la série évènement ?

     Après la chute de l'Empire, un chasseur de prime mandalorien solitaire se rend dans les contrées les plus éloignées de la Galaxie, loin de l’autorité de la Nouvelle République.

     Je ne suis absolument pas un expert de l’univers Star Wars. J’ai vu les films (et encore, je ne suis pas très sûr de les avoir tous vu). Je fais parti des spectateurs qui prennent du plaisir à voir ces films, mais qui n’ont pas explorer en long, en large et en travers la mythologie de cette œuvre. Je m’adresse donc dans cette critique du premier épisode de la série à ceux qui hésitent à commencer la série car ils connaissent pas le nom du 7ème Stormtrooper au 2ème plan à 57minutes 46 de l’épisode 5.

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     L’épisode s’ouvre sur le mandalorien, chasseur de prime masqué, sur le point d’arrêter un bandit dans une taverne, avant de partir pour une nouvelle mission. La scène d’introduction est réussie, on retrouve la patte Star Wars avec son montage efficace et ses transitions kitsch, ses décors assez sombre et sa colorimétrie particulière. Elle permet de découvrir le protagoniste. Figure appréciée des fans, le choix du Mandolorien comme protagoniste comme est assez risqué d’un point de vue scénaristique : le personnage étant masqué, il est plus difficile de créer un attachement et de transmettre des émotions au spectateur. Le défi semble cependant relevé. Le caractère du protagoniste est déjà perceptible (c’est quand même le minimum syndical pour un pilot). Ce dernier est un grand guerrier, craint des habitants de la Galaxie, mais on perçoit une part d’humanité en lui. Il reste très mystérieux et j’ai hâte d’en savoir un peu plus sur ses origines (les fans en savent sûrement plus que moi, mais ce manque d’informations n’a pas gêné mon visionnage). En ne se centrant que sur un personnage, la série ne montre qu’une part réduite de l’univers Star Wars, mais ce choix lui évite de donner des informations inutiles qui pourraient perdre le spectateur novice (merci d’aider les petits êtres fragiles). Les personnages ne sont pas tout blanc-tout noir, on ne sait pas vraiment dans quel camp il se situe, et c’est sûrement la partie la plus intéressante du récit.

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    Même si je trouve qu’il y a un petit ventre mou au milieu, le pilot a une durée parfaite (38 minutes). The Mandalorian privilégie la présentation de son personnage principal, ainsi que le rythme et les scènes d’actions, et ne s’attarde pas sur les intrigues secondaires, qui pourraient alourdir le récit (merci ! Je n’en peux plus des pilotes d’1h15!). Les scènes de combats sont spectaculaires, digne des films. La scène de la taverne nous met dans l’ambiance, celle du vaisseau est drôle et impressionnante et le combat de fin d’épisode nous en met plein les yeux.

    Dans l’ensemble, le pilot est très bien réalisé, et un gros travail a été fait sur la musique et l’ambiance sonore. J’étais totalement immergé dans cette aventure. Le pilot rempli le cahier des charges, avec un personnage charismatique (même si on ne voit pas son jolie minois), une réalisation soignée et un cliffhanger surprenant qui a dû chambouler les fans et qui nous pousse à revenir. La série ne révolutionne pas le genre, mais il est agréable de se dire que qu’il existe une série Star Wars, et encore mieux une série Star Wars réussie.

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